Le Journal CVCI
Damien Bianchin
Directeur
Retraites Populaires
Traverser les crises sans trop de dégâts, ça ne s’improvise pas. Si elles sont encore récentes, certaines années difficiles resteront dans les mémoires: 2010 avec la fermeté du franc suisse, 2008 avec la crise financière et 2002 avec l’éclatement de la bulle technologique. Dans de telles périodes, une politique de placements prudente s’impose. Cela signifie que le rapport entre la performance et le risque reste sous contrôle, avec une bonne répartition des actifs placés. Autrement dit, il s’agit de ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier, ce à quoi les normes des institutions de prévoyance incitent déjà fortement.
A titre d’exemple, Retraites Populaires réalise un tiers de ses placements dans les obligations suisses et étrangères. Un quart va dans de l’immobilier suisse. Les actions suisses et étrangères représentent 15%, tandis que la part d’hypothèques suisses s’élève à 10%. Enfin, 10% sont des placements diversifiés: private equity, matières premières, microfinance, infrastructures, etc. Chaque rapport annuel détaille cette répartition.
Comme investisseur orienté à long terme, Retraites Populaires exerce de manière responsable ses droits de vote d’actionnaire et s’oriente résolument vers des investissements socialement responsables. Cette institution s’intéresse vivement aux possibilités de placements liées aux grandes tendances, comme celles de la démographie, par exemple. Enfin, il est à noter qu’elle alloue près de 20% de ses actions suisses dans les valeurs secondaires (small caps) en particulier romandes. Ces titres, tels que Banque Cantonale Vaudoise, Bobst, Romande Energie, Publigroupe, Kudelski, Holdigaz ou encore Parking Riponne assurent une bonne rentabilité à long terme pour l’investisseur et un actionnariat solide pour les entreprises concernées.
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