Aujourd’hui, une des préoccupations majeures des Suisses est la prévoyance car, actuellement, les 1er pilier et 2e pilier n’offrent pas systématiquement un revenu suffisant au moment de la retraite.
24 Heures du 1er février 2021
Danny Santoro, conseiller clients privés
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Le 3e pilier, ou prévoyance individuelle, est facultatif. Toutefois, afin de combler ces lacunes, il est fortement recommandé, dès son entrée dans la vie active, de se constituer un 3e pilier. Plus tôt vous débutez, mieux c’est. Et puis, il est tout à fait possible de verser le montant de votre choix et de l’augmenter par la suite. L’important est la régularité.
Suivant le besoin, vous pouvez opter pour une solution bancaire, qui permet d’épargner pour vos vieux jours, ou d’assurance, qui, en plus d’épargner, permet d’améliorer vos prestations en cas d’invalidité ou de décès.
Ces solutions sont proposées soit en prévoyance liée, soit en prévoyance libre. La prévoyance liée offre un avantage fiscal intéressant. En tant que personne affiliée à un 2e pilier, vous pouvez déduire les primes de votre revenu fiscal jusqu’à un montant maximum de 6883 francs par année. Bien que cette épargne ne puisse être prélevée librement, elle peut toutefois être disponible cinq ans avant l’âge réglementaire de la retraite, suite à un départ définitif à l’étranger, au début d’une activité d’indépendant ou encore pour l’acquisition de votre logement.
Que vous soyez jeune ou moins jeune, célibataire ou marié, salarié ou indépendant, vos objectifs et votre capacité à épargner seront différents. Il est vivement conseillé de consulter un spécialiste en prévoyance privée qui vous aidera à déterminer non seulement vos besoins mais également la solution la plus adaptée à votre situation. Et à chaque changement professionnel ou personnel, il est important de faire un point de situation de sa prévoyance.