De nombreuses personnes rêvent de devenir propriétaires. Pour ce faire, plusieurs aspects sont à prendre en considération.
24 Heures du 04 mai 2021
Sandrine Duvoisin, Responsable clientèle privée
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Pour commencer, il est important de posséder des fonds propres à hauteur de 20% du prix d’achat de votre bien immobilier. À ceci s’ajoutent des frais de transactions de 5% du prix.
Ces fonds propres peuvent provenir de plusieurs sources: épargne personnelle, donation, terrain ou des avoirs de prévoyance des 2e et 3e piliers. À noter que les fonds propres provenant de vos avoirs de prévoyance peuvent être utilisés uniquement pour une résidence principale. Toutefois, un apport de 10% en épargne privée sera demandé.
La majorité des prêts se font sous la forme d’un taux fixe d’une durée de 1 à 10 ans avec un amortissement indirect. Ce dernier se fait soit sous forme bancaire avec l’épargne comme objectif unique ou sous la forme d’une police d’assurance-vie qui assure également des risques en cas de décès et d’invalidité.
Lors de la demande de financement, un calcul de vos revenus nets sera effectué en tenant compte de vos différents revenus diminués de vos dépenses, telles que leasing ou pensions alimentaires. Concernant la charge liée à votre futur logement, le calcul se base sur un taux d’intérêt théorique de 5% du montant du prêt, additionné d’un amortissement de 1% de l’ensemble de la dette hypothécaire et des frais d’entretien de 1% de la valeur du bien. Pour obtenir un financement, cette charge ne doit pas dépasser le tiers de vos revenus nets. Ces calculs peuvent toutefois changer selon les établissements.
Outre le taux d’intérêt octroyé, d’autres éléments, comme l’amortissement ou la possibilité d’augmenter son crédit en cas de travaux, sont à prendre en considération lors du choix du partenaire financier qui vous accompagnera dans vos projets.