Le rachat de son 2e pilier permet d'éviter d'être déçu

24 heures

Alain Pahud
Directeur

Le rachat d’années de cotisations du 2e pilier touche grand nombre de salariés. Souvent négligé, cet aspect est loin de ne concerner que les personnes en fin de carrière et peut engendrer de mauvaises surprises à l’heure de la retraite. Pour bénéficier d’une rente complète le moment venu, un employé doit s’assurer d’avoir suffisamment cotisé durant sa vie active. C’est notamment valable pour la personne entrée tardivement dans le monde du travail, celle qui a pris un congé sabbatique, celle qui a été indépendante et n’a jamais alimenté un 2e pilier, ou encore celle qui souhaite économiser pour sa retraite le plus tôt possible.

Pour combler ses lacunes de cotisations, cette personne peut effectuer des versements auprès de sa caisse de pensions. L’opération est facultative, mais elle constitue un acte responsable vis-à-vis de son futur. Le moment venu, l’investissement porte ses fruits et évite la grimace.

Bonne nouvelle: le montant destiné au rachat est totalement déductible du revenu imposable. De quoi engendrer un gain fiscal important. En outre, selon le plan de prévoyance appliqué par la caisse de pensions, le rachat peut améliorer les prestations de l’assuré ou de ses bénéficiaires en cas d’invalidité ou de décès.

Quand racheter? En règle générale, le plus tôt possible. Toutefois, chaque institution de prévoyance fonctionnant de manière différente, il convient de se renseigner auprès de sa caisse de pensions. Le rachat du 2e pilier doit rester le premier réflexe d’une personne qui dispose d’un potentiel financier ou voit son revenu s’améliorer.

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