Derrière le terme «rachat d’années d’assurance» se cache la possibilité d’améliorer votre 2e pilier, votre future retraite en particulier, tout en diminuant vos impôts.
Christophe Cavin, Responsable Entreprises et institutions

La prévoyance professionnelle varie beaucoup d’une personne à l’autre, puisque les prestations que vous toucherez à la retraite sont liées, d’une part, au plan de prévoyance de votre employeur et, d’autre part, à votre carrière et à votre parcours de vie.
En toute logique, une personne commençant son activité professionnelle à 20 ans aura plus cotisé que celle débutant à 30 ans. Un divorce impliquant un partage des avoirs de prévoyance professionnelle diminuera la prévoyance de celui qui doit verser une part de ses avoirs à son ex-conjoint.
Ces différents éléments, liés à la vie de chacun, font que la très grande majorité de la population suisse a des lacunes de prévoyance. Mais bonne nouvelle: la loi et le fisc permettent de combler ces lacunes par des rachats d’années d’assurance également appelés rachats de prestations.
«La très grande majorité de la population suisse a des lacunes de prévoyance»
En effectuant un rachat dans votre caisse de pension, vous améliorez ainsi votre prévoyance, ce que vous toucherez à votre retraite, tout en bénéficiant d’avantages fiscaux puisque les montants versés au titre de rachats sont déductibles du revenu imposable.
Quelques restrictions sont à noter: si vous faites un rachat dans les trois années précédant votre retraite, vous ne pourrez pas toucher votre retraite sous forme de capital. Si vous avez retiré une partie de votre 2e pilier pour acheter votre logement, vous devrez d’abord rembourser ce montant avant de pouvoir faire des rachats.
Dans tous les cas, adressez-vous à votre caisse de pension afin de savoir si vous pouvez faire des rachats, à quelles conditions et pour quel montant.