Magazine Bella vita
Dans ce contexte actuel difficile, il me paraît opportun de parler de libre passage. Tout d’abord, le montant du libre passage est constitué par les cotisations, de l’employeur et de l’employé, accumulées tout au long de la vie active.
24 Heures du 4 avril 2021
Sandrine Duvoisin, Responsable clientèle privée
En cas de perte d’emploi ou d’arrêt volontaire, vous avez l’obligation de transférer cette somme dans l’institution de votre choix. Cette opération doit se faire dans un délai de 6 mois. Si tel n’est pas le cas, votre avoir de libre passage sera automatiquement transféré à l’institution supplétive.
Deux solutions existent sur le marché : le compte de libre passage ou la police de libre passage. Le compte de libre passage se conclut auprès d’une banque qui propose deux alternatives : soit un compte épargne traditionnel, garanti et servi d’un taux d’intérêt très bas, soit le placement de l’avoir de libre passage dans un fonds d’investissement, selon une stratégie choisie. Le montant investi fluctue en fonction des indices boursiers, donc sans garantie du capital. Ce qui peut s’avérer délicat en cas de forte volatilité des marchés, comme actuellement.
A l’inverse, une police de libre passage se fait auprès d’une fondation d’assurance. Il s’agit d’une assurance, à laquelle il est possible d’ajouter un risque décès et d’invalidité selon vos besoins. Actuellement, la rémunération est supérieure à la solution bancaire. Certains établissements donnent le choix entre la rente ou le capital, ce qui peut s’avérer judicieux selon votre situation.
Face à toutes ces possibilités, il est important de pouvoir être conseillé afin de prendre les bonnes décisions en toute connaissance de cause pour son avoir de libre passage.
