Les flashs
La fatigue informationnelle
oct 2023 - 3 minutes
Il n’a jamais été aussi facile de s’informer! Parallèlement, il n’a jamais été aussi difficile de gérer le flux permanent d’informations. Flash sur la fatigue informationnelle.
Entre les journaux papiers et leurs pendants digitaux, les JT, les radios, les podcasts, les newsletters et les réseaux sociaux, les canaux d’information se sont multipliés ces dix dernières années. Alors que certaines personnes se sentent stimulées par ce flot continu, d’autres se sentent acculées et souffrent de ce qu’on appelle la fatigue informationnelle. Vous vous sentez concernés? Voici quelques astuces pour vous en débarrasser.
Revoir les notifications à la baisse
De l’alerte météo aux dernières nouvelles de l’actualité internationale, ce sentiment de surcharge apparaît lors qu’on est confrontés à de trop nombreuses sollicitations. Sans surprise, le smartphone est au cœur de cette nouvelle problématique. Utilisé par 5,4 millions de personnes en Suisse, il est l’appareil le plus exploité pour surfer sur internet et consulter les réseaux sociaux.
Devenu incontournable, il représente à la fois un formidable outil de communication et une incitation à la réactivité. Si vous vous sentez submergés, l’objectif n’est pas de s’en défaire mais de revoir son utilisation. Par exemple, toutes vos notifications sont elles indispensables? Distinguer ce qui nécessite votre disponibilité immédiate de ce qui peut être remis à plus tard ou prévoir des plages durant lesquelles ces notifications sont bloquées peut s’avérer bénéfique.
Faire le plein de bonnes nouvelles
Bien souvent, c’est l’afflux de mauvaises nouvelles dans le monde qui crée une sensation de fatigue et d’anxiété. De nombreuses personnes sont alors tentées de ne plus s’informer. À la place, il est possible de rétablir un certain équilibre en faisant le plein de bonnes nouvelles.
Plusieurs médias ont commencé à créer des rubriques dédiées aux informations positives. C’est le cas par exemple de la RTS qui a lancé la newsletter Suisse Good, afin de proposer chaque semaine une sélection des sujets les plus réjouissants.
Se déconnecter de temps en temps
Les chiffres varient selon les âges mais les Suisses passent en moyenne trois heures par jour sur leur téléphone portable, parfois sans même s’en rendre compte. Si cela vous interpelle, tentez la Journée mondiale sans smartphone! Instaurée en 2001 par un écrivain français, elle a lieu le 6 février et a justement pour objectif de se questionner. Se déconnecter de temps en temps est peut être le meilleur moyen de rester connectés à long terme!