Le 2e pilier: différentes façons d’épargner

Deuxième pilier du socle des assurances sociales helvétiques, la prévoyance professionnelle assure une qualité de vie adéquate aux assurés au moment d’envisager leur retraite. Régie par la LPP, elle doit son accumulation aux cotisations tant des employeurs que des employés. Alors qu’elle se remplit automatiquement pour les employés, elle fait l’objet d’une décision importante aussi bien pour les chefs d’entreprise vis-à-vis de leurs équipes, que pour les indépendants dont l’affiliation n’est pas obligatoire. Dans les deux cas, ce choix peut laisser place aux doutes. C’est pourquoi nous recommandons aux personnes concernées de faire un point régulier avec un professionnel. 

Plusieurs options pour les indépendants

Pour un indépendant au revenu variable, financer un 2e pilier peut représenter un coût conséquent: il doit payer à la fois les charges de l’employeur et celles de l’employé. Néanmoins, cotiser permet d’épargner mais aussi de prévenir les risques en cas d’invalidité ou de décès. De ce fait, la décision ne sera pas envisagée de la même façon par un indépendant expérimenté qui cherche à protéger sa famille, que par un indépendant sans enfants aux prémices de son activité professionnelle. Si son objectif est par exemple de reprendre une société, commencer par investir dans un 3e pilier peut s’avérer plus intéressant. Mais chaque situation est différente et il n’y a pas de règle absolue. Nos conseillers évaluent la meilleure option en fonction des ressources et des priorités de chacun.

Des offres adaptées aux entreprises

Toute entreprise suisse doit bénéficier d’un plan de prévoyance pour l’ensemble de ses employés. Pour choisir la formule la plus adéquate, il est nécessaire de prendre en compte la structure de l’entreprise, ses moyens financiers, les besoins de l’employeur et de ses employés. Afin de répondre aux différents cas de figure, Retraites Populaires propose des options flexibles et sur-mesure. Le choix se fait au cas par cas et les prestations peuvent être modifiées en tout temps, d’où l’intérêt de s’y pencher régulièrement.

Du côté des employés

Un arrêt de travail ou une diminution du temps de travail peuvent créer un vide dans les cotisations. Dans ce cas, l’employé a la possibilité d’intervenir en versant librement un montant à son institution de prévoyance. Autrement dit, les employés peuvent racheter des années pour combler d’éventuelles lacunes liées à leur 2e pilier. Il est du devoir de nos conseillers de rappeler cette possibilité aux employeurs, afin que ceux-ci sensibilisent les salariés et qu’ils puissent se projeter ensemble vers un avenir serein.