Lorsque nous quittons notre emploi, par exemple avant la retraite, nous quittons également l’institution de prévoyance professionnelle 2e pilier de notre employeur. Dans ce cas, nous avons droit à une prestation dite de libre passage.
Marie-France Barbay, Conseillère financière avec brevet fédéral
Celle-ci doit être transférée immédiatement auprès de l’institution de prévoyance de notre nouvel employeur. Si nous n’avons pas de nouvel employeur ou ne répondons pas aux conditions d’un versement en espèces, nous avons l’obligation de déposer les fonds sur un compte ou une police de libre passage.
Le compte est ouvert auprès de la fondation de libre passage d’une banque, alors qu’une police est conclue auprès d’une institution d’assurance. Le choix de l’institution de libre passage peut se révéler important, car elles n’ont pas d’obligation de rémunération minimale et ne garantissent pas toutes le maintien du capital investi. De plus, chaque institution applique une politique de frais qui lui est propre.
«Le choix de l’institution de libre passage peut se révéler important»
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Par ailleurs, la couverture des prestations en cas d’invalidité et de décès s’arrête un mois après la cessation de l’affiliation auprès de l’institution de prévoyance professionnelle de notre dernier employeur. Dans ce cas, le choix de l’institution de libre passage a de nouveau son importance si nous souhaitons pouvoir maintenir partiellement ou totalement ces prestations.
Quelle que soit la raison (cessation temporaire de l’activité, début d’une activité indépendante, période de chômage, etc.), il est toujours recommandé de bien se renseigner afin de trouver la solution la plus adaptée à sa situation. Il faut savoir que, si aucune instruction ne parvient à l’ancienne institution de prévoyance, celle-ci versera, au plus tôt après six mois, la prestation de libre passage auprès de la Fondation Institution Supplétive LPP.